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Dans les pays développés, il y a un cancer qui touche certaines personnes à cause de leur mode d’alimentation et d’autres facteurs à risque. C’est un cancer qui se développe de façon silencieuse. Il est donc utile de savoir ces symptômes afin de vite effectuer un dépistage.
Comment se développe le cancer du côlon ?
À l’instar de beaucoup d’autres cancers, le cancer du côlon se développe au fil de plusieurs années. Ce cancer prend naissance avec la formation de polypes sur la paroi du côlon. Ces polypes sont de petites tumeurs qui sont souvent bénignes. Cependant, certaines peuvent devenir cancéreuses. Avant qu’un polype ne devienne cancéreux, il faut compter en moyenne une dizaine d’années. La présence de ces tumeurs dans le côlon provoque des désagréments digestifs.
Lorsque le médecin détecte la présence de polype chez le patient, il vérifie par la suite si ces polypes présentent un risque de cancer.
Lorsque le cancer est évolué, il peut se propager vers d’autres organes. Il peut donc atteindre le foie et les ganglions lymphatiques. Cela se traduit par l’apparition de métastases.
Quand faut-il consulter ?
Il est recommandé de toujours consulter le plus tôt possible votre médecin dès l’apparition des premiers symptômes. Les signes tels que la diarrhée, la constipation chronique, la présence du sang dans les selles devraient vous alerter afin de prendre rendez-vous avec votre médecin.
D’autres symptômes tels que la perte de poids, la fatigue sont des signes qui peuvent annoncer des débuts de cancer du côlon.
Quels sont les facteurs à risque de l’apparition du cancer ?
Le cancer colorectal est un cancer qui touche les personnes âgées. Généralement, ce cancer est diagnostiqué chez des patients qui ont déjà plus de 50 ans. De façon encore plus précise, ce cancer est fréquent chez les personnes septuagénaires.
Les personnes fumeuses ou celles qui ont des inflammations du tube digestif sont beaucoup plus explosées à l’apparition du cancer du côlon.
Quelles sont les chances de survie après le dépistage de ce cancer ?
Lorsqu’il est diagnostiqué le plus tôt possible, les chances de survie sont plus élevées. La survie du patient atteint est de 90 % sur une période à venir de 5 ans lorsque c’est seulement les parois du tube digestif qui sont touchées. Ce pronostic est réduit à 50 % lorsque les ganglions ont été déjà envahis.