Sommaire
Parfois dans les hôpitaux, certains patients agonisent sous l’effet de maladies incurables qui leur provoquent des souffrances atroces. Face à ces supplices endurés par certains malades, peut-on les aider à mourir ?
Quelles sont les différentes formes d’euthanasie ?
L’euthanasie peut se pratiquer sous différentes formes. Il y a l’euthanasie active dans laquelle un médecin administre des substances létales à un patient atteint d’une maladie incurable qui lui cause des souffrances insupportables. À côté de l’euthanasie active, on a l’euthanasie passive qui consiste à arrêter les soins qui maintiennent en vie le patient. Ces deux formes d’euthanasie sont différentes de l’assistance au suicide. Dans ce cas le médecin fournit au patient la substance létale et c’est le malade lui-même qui la prend. Ici donc c’est le patient lui-même qui déclenche le processus conduisant à son décès.
Existe-t-il des pays en Europe qui autorisent l’euthanasie ?
Contrairement en France où l’euthanasie est proscrite, au Luxembourg, en Belgique et aux Pays-Bas , cette pratique médicale est admise sous certaines conditions. Elle n’est autorisée dans ces pays que sur les malades qui souffrent d’affection incurable ou encore qui éprouvent des douleurs atroces. Pour y recourir, il faut l’autorisation préalable écrite du patient. Il doit exprimer librement son accord en toute lucidité. À cet effet deux médecins au moins doivent être impliqués dans la procédure.
En Suisse, c’est l’assistance médicale au suicide qui est autorisée. Toutefois la loi exige que la personne qui assiste le patient dans ce processus ne doive pas avoir une motivation personnelle égoïste telle que la recherche d’héritage.
Au Royaume uni, l’assistance médicale au suicide n’est pas autorisée. Cependant la personne qui assiste un patient pour son suicide ne peut pas être poursuivie en justice.
Qu’en – est-il da la pratique de l’euthanasie en France ?
En France, l’euthanasie active est interdite. Toutefois, la loi léonetti autorise sous certaines conditions l’euthanasie passive. La décision d’euthanasier un patient doit être prise de façon collégiale par des médecins et les membres de la famille du patient lorsque ce dernier se trouve dans l’impossibilité d’exprimer sa volonté.